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Fabrication de ciment dans les provinces du sud

Les Chinois s'investissent

C’est un  projet qu’Atlantic Ciment compte développer et qui datait de fin 2014. Filiale du groupe Anouar invest, Atlantic va désormais bénéficier d’un prêt de 171 millions dollars de la part d’ICBC( Industrial and commercial Bank of China), première banque chinoise contrôlée par l’Etat. Ce prêt servira au financement partiel de la cimenterie qu’Atlantic Ciment compte construire à Settat, dans la région de Casablanca. Celle-ci devrait être opérationnelle fin 2018. D’une capacité de 2,2 millions de tonnes, cette cimenterie sera construite, clés en mains, par le groupe chinois Sinoma-CDI.

Le groupe Anouar Invest poursuit son engagement de développer le secteur des matériaux de construction avec la création d’unités de broyage aussi bien au Maroc,  dans le cadre du plan de développement des provinces du sud, passant par Laâyoune, et en Afrique de l’Ouest. En effet, la  Cimsud -Cimenteries marocaines du Sud –  devrait entrer en activité en l’an 2017. Le montant de l’investissement annoncé était de 28 millions d’euros pour une capacité de 500 000 tonnes de ciment par an.

Au Maroc, le secteur de la cimenterie est dominé par les groupes internationaux Lafarge et Holcim (qui ont fusionné au niveau mondial mais pas encore au Maroc) et Italcimenti. En gros il faut compter cinq cimentiers dont  les trois marocains Cimat (groupe Sefrioui), Asment (Ynna Holding) et le dernier né en 2014 Atlantic Ciment appartenant au groupe Anouar, qui emploie à nos jours quelque 4 000 personnes.

Sur le plan chiffres d’affaires, le groupe a réalisé en 2014 un chiffre consolidé de 8 milliards de dirhams, à travers une vingtaine de filiales. Dans l’agroalimentaire, en juillet, la filiale de la holding d’Anouar Invest Casablanca Silver Food, a cédé son usine de conserverie de poissons au groupe international Suprem Group, basé à Dubai. Jusqu’ici la Chine est peu présente au Maroc mais sa participation au développement de l’économie prend plutôt une autre dimension en référence à la  visite royale en Chine.

En 2013, par exemple, l’Office de l’électricité avait signé un contrat de 270 millions d’euros avec la société chinoise d’équipement énergétique Sepco III, pour construire à Jerada, 60 Km de la ville d’Oujda, une nouvelle tranche de la centrale à charbon. En deçà, ils s’ajoutent quelques projets dans les infrastructures réalisées par des groupes chinois. En plus, l’investissement de Shandong Iron et Steel engage 120 millions de dollars en juillet 2015, pour l’installation d’une usine de pipelines en acier dans la zone franche Tanger. C’est une prise de relais après la dernière visite des responsables chinois dans la région. Il est enfin question que des équipementiers chinois participent également au projet de la future usine PSA de Kénitra.

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