Parler du développement durable dans notre environnement c’est évoquer un ensemble de facteurs entre autres le facteur humain qui augmente considérablement. Un accroissement de la population qui vit aujourd’hui à moins de 60km des côtes. Imposant ainsi une urbanisation massive comme c’est le cas des villes linéaires au Maroc. Un littoral long de plus de 3000 km, qui impose désormais une dynamique écologique. Et c’est en faisant inclure l’aménagement des zones côtières, qu’il est question d’adopter des techniques et des opérations de dragage qui permettront d’aménager un littoral en dégradation.
C’est dans ce cadre que se sont tenues les journées internationales de dragage «Jid – Afrique 2018», les 25 et 26 octobre à Casablanca sous l’égide du ministère de l’Équipement, du Transport, la logistique et de l’Eau, organisées par la section africaine du CEDA «CEDA-AS».
Organisée sous le thème « Rayon et environnement pour le développement en Afrique », cette rencontre supervisée par le ministère de l’Équipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau, a réuni chercheurs, universitaires, professionnels de l’industrie et des universités, ainsi que des représentants de gouvernements d’Europe et d’Afrique.
La séance d’ouverture a été présidée par M. Mulud Abudib, chef de la branche africaine de l’Assemblée centrale du plateau, qui a souligné l’importance du sable, en tant que matériau de base pour le développement des infrastructures, et la nécessité constante de ce dernier. Déclarant, à l’occasion, que dès sa création en 2002, la section africaine du CEDA a renforcé en permanence sa présence, grâce à la position privilégiée de ses membres en Afrique, et la bonne notoriété de ses comités Pays et Sectoriels. Ainsi, l’association a réussi en quelques années à élargir sensiblement les champs de développement des échanges et de la coopération entre les pays africains et le reste du monde. CEDA-AS s’affirmant par cette rencontre annuelle dédiée à l’Afrique, comme acteur potentiel interposé par sa Section Africaine, qui a mis la rencontre sous le thème «DRAGAGE & ENVIRONNEMENT, LEVIER DE DÉVELOPPEMENT». L’objectif principal de cette rencontre est en effet l’échange d’informations, de connaissances et d’expériences sur le dragage et son rôle dans le développement et la préservation de l’environnement, et partant, la valorisation des sédiments de dragage.
De son côté le chef de la branche africaine, dans un communiqué aux médias, relève que l’objectif principal des journées était de souligner l’importance du plateau, d’ouvrir le champ de discussions, puis de créer une base de données afin de permettre une terminologie et un savoir de plateau devenus nécessaires.
Dans le même contexte, Hassan Ayad, Président du Comité scientifique de la branche africaine de l’Association centrale du plateau, a déclaré que cette occasion est un échange d’opinions entre spécialistes, professeurs et ingénieurs pour débattre de l’importance du plateau au Maroc et le Continent africain et la relation entre plateau et environnement.
Cette quatrième session des Journées africaines a été une occasion pour approfondir les connaissances sur l’importance des drains de sable, son rôle dans la préservation de l’environnement et celui du plateau. Profitant aussi du soutien français en la personne du docteur Jean Bougis expert en sciences de la mer.
Pour l’ensemble c’est un travail d’arrache-pied pour la conception de projets maritimes et terrestres, dans le respect stricte et ferme de l’environnement et la préservation de de la faune et de la flore maritime et terrestre. Les techniques et les technologies de dragage évoluent dans le sens du respect de l’environnement et de l’accompagnement du développement humain.