Energie

Production de l’électricité L’ONE en quête de libéralisation

La seule issue pour le Maroc, s’il veut devenir indépendant en énergie et en eau et de recourir aux éléments dont la nature l’a généreusement doté : le vent et le soleil. Grâce à ces deux sources d’énergie , il produira suffisamment de H2 , énergie propre, écologique, peu couteuse et abondante.

C’est aujourd’hui une question d’adaptation au futur, en ce qui concerne la production de l’énergie à partir du soleil et du vent. Ceci est possible grâce aux perfectionnements technologiques tels que la photovoltaïque, la géothermique et la production du courant qui apporteront beaucoup davantage au pays. Le traitement et la préparation de l’eau ne nécessitent pas d’autres énergies que l’énergie solaire, elle-même très abondante au Maroc. Il peut aussi garantir entièrement son indépendance vis-à-vis d’autres pays et se constituer en nation autonome avec notamment des atouts tels:
-une nouvelle industrie automobile ;
une nouvelle industrie chimique ;
– de l’eau potable et de l’énergie pour toutes les régions ;
des opportunités réelles pour l’exportation de l’énergie vers des pays moins favorisé ;
-créations des millions de postes de travail.
Pour revenir à la production énergétique dans notre pays, l’ONE en 1997 avait procédé au transfert de la centrale à charbon, appelée Jorf Lasfar I et II, au consortium americano–suisse ABB–CMI qui a crée une société de droit marocain appelée JLEC (Jorf Lasfer Energy Company). Cela a fait rebondir la production de l’énergie électrique sur une approche avec le privé.
Ce qui a fait que le Maroc est habilité à tenter une ouverture sur ce secteur. Ce dernier est également appelé à relever le défi et prendre part à cette aubaine. Et contribuer par son savoir faire au développement de la production d’énergie dans le Royaume .C’est dans cette optique que la nouvelle politique d’orientation vise cet élargissement condescendant initié par le lancement de plusieurs appels d’offres internationales via l’ONE. Depuis, la part de la production privilégiée par la concession, a marqué malgré les bonnes intentions, des hésitations en investissement dans le secteur, qui restent en deçà des prévisions souhaitées. Nous rappelons à l’occasion, que la production de l’énergie, comblée par des concessions primaires, le cas du consortium sus visé, atteignent 40 pour cent de l’alimentation nationale. La détente des prix internationaux, en matières premières énergétiques, a fait que le Maroc en a profité largement. Le recul de ses importations s’est inversée en raison du repli enregistré dans l’importation énergétique. Selon l’Office des changes, le tassement des importations de produits énergétiques et des demi produits a représenté 76,5 de la baisse totale des importations d’huile brute de pétrole. En évoquant- cette situation, nous voulons repartir de l’idée que les énergies renouvelables restent au diapason de toute évolution d’orientation énergétique. Une contractation qui ouvrirait largement les horizons est impérative pour que le pays puisse se doter d’une entreprise de production d’énergie. Et au delà se prévaloir d’un avenir garant de notre indépendance énergétique .

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