Plus de 6 milliards de mètres cubes de béton sont déversés chaque année dans le monde et, la demande en sable de mer est exponentielle, surtout dans les pays émergents, qui accueillent désormais une population de plus en plus urbaine. Aujourd’hui, tout le monde le sait, l’élément essentiel du béton est le sable et le Maroc paie les frais de ce trafic diabolisé par l’informel.
Comme toute matière première, les ressources en sable de bonne qualité constructive – ce qui n’est pas le cas pour les sables du désert – ne sont pas pérennes. Sur terre, les réserves se tarissent, en grande partie en raison du trafic et de l’extraction à grande échelle. Une situation qui a obligée l’Etat marocain à chercher des solutions alternatives comme l’extraction de sable marin.
Rimal le Sable Vert, filiale de groupe Drapor, est une entreprise qui se voue au traitement et à la commercialisation du sable de manière légale et répondant aux normes internationales. Rimal qui prend pied dans la municipalité de Mehdia. Connue pour son emplacement sur les deux rives, océanique et fluviale, le oued Sebou en l’occurrence, cette commune pour se libérer de la gangrène sablonneuse, qui envahit son entourage, a fait appel à Rimal qui s’investit dans le traitement et le dragage du sable.
Une activité qui se traduit par la production d’un sable correcteur, traité par lavage et conforme aux normes en vigueur. Le sable dragué est utilisé dans la fabrication de tout type de béton à hautes performances, béton armé pour les structures entre autres (poutres, tranchées, trottoirs, tuyaux, mortier de plâtrage, revêtement de terrains de golf et pour tous les usages routiers ….)
Acteur de référence, Rimal le Sable Vert existe depuis 11 ans. Elle s’inscrit dans la stratégique de développement durable déployée par l’Etat et un levier écologique dans les domaines maritime, portuaire et estuaire. Avec ce référentiel, elle est aujourd’hui attaquée et malmenée par un lobby et une férue de malveillants opportunistes, qui ont pour seul objectif de l’écarter et ainsi s’approprier le marché.
Ce lobby, en place dans la localité de Mehdia ne laisse pas inactive la société Drapor/Rimal qui, dans un point de presse, tenu récemment à Casablanca par ses cadres, s’est expliqué sur la question en vue d’éclairer l’opinion publique sur les agissements irresponsables du lobby en question. Déployant une attitude responsable, les dirigeants de Drapor ont tenu à assurer les partenaires et le grand public quant à la transparence et le strict respect des normes légales, réglementaires, sociales et environnementales de leur entreprise.
Cette rencontre a connu de nombreux témoignages et la présentation du travail effectué par l’entreprise, depuis sa création, afin d’obtenir les certificats de conformités et répondre aux exigences environnementales. «La consommation de sable dans notre pays est passée de 15 millions de tonnes dans les années 90 à 49 millions de tonnes actuellement» nous fait savoir, Hassan Ayad, président de l’Association professionnel du sable (APS). Et, que «le marché de sable souffre encore de la concurrence déloyale des opérateurs informels, de la surexploitation des crêtes des dunes et du pillage des plages. Ainsi, plus de 80% du sable commercialisé sur le marché marocain provient du secteur informel (dunes, plages et oueds) qui échappe à tout contrôle de l’État et à toutes les taxes. Et ceci malgré les actions prises par l’administration pour mieux organiser et rationner l’exploitation des sables».
L’encrage dans l’engagement environnemental fait aujourd’hui que Rimal Drapor poursuit sa politique volontariste dans l’action écologique de la société, qui ne cesse de démontrer avec maturité sa parfaite maîtrise de développement durable, grâce aux compétences de ces 500 emplois directs et 2.000 indirects déployés au service de l’économie et la promotion sociale.