La contribution de l’offshoring au développement économique va au-delà des finances et porte aussi sur le secteur de l’emploi. De ce fait l’offshoring fait partie des secteurs qui contribuent à la création d’emplois. Il impact un environnement socio-économique extrêmement important en termes de contribution à la valeur ajoutée, ce que la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring au Maroc inclut dans son plan de développement consignant ainsi de projeter presque 1,5 milliard dirhams d’investissements dans le secteur.
La Fédération a stipulé, lors d’un point de presse sur l ‘information, des télécommunications et de l’offshoring organisé en avril dernier, que le cap des 10 milliards de dirhams de CA à l’export en 2018 a été atteint. C’est en fait l’un des secteurs sur lesquels comptent les jeunes en matière d’employabilité qui, entre 2014 et 2018, a créé 69.900 emplois directs, se positionnant toutefois en troisième place sur le plan emploi -après l’automobile et le textile- qui sont des secteurs qui ratissent large au Maroc .
Dans cette allure les investissements du secteur de l’offshoring ont déjà enregistré 1 milliard dirhams de bénéfice, mais le but reste de visu 1,5 milliard en 2020. Pour y arriver, le secteur permet relever les défis de la formation et de l’employabilité.
En effet l’APEBI, avec le soutien de l’ADD, ont pris de nouvelles résolutions en mettant en place une structure d’animation dont la mission est de piloter le plan d’action et les mesures qui y sont assorties. Pour atteindre ces objectifs, un plan stratégique à l’horizon 2019-2020 est mis en place, selon le communiqué de l’APEBI. Le plan en question s’articule autour de 7 piliers, notamment l’accompagnement des investisseurs et la certification des écosystèmes de l’offshoring que sont le CRM (Gestion de la relation client), BPO (Externalisation des processus de gestion), ITO (Externalisation des métiers liés aux technologies de l’information), ESO (Externalisation des activités d’ingénierie et de R&D) et KPO (Externalisation analyses de données sectorielles). Il vise également la création de 60 000 nouveaux emplois directs, générant 18 milliards dirhams de chiffre d’affaires additionnels à l’export de service, drainant ainsi des investissements d’un montant de 1,5 milliard dirhams, à l’horizon 2020.