La Conférence internationale de l’Unesco sur l’eau qui prend fin aujourd’hui à Paris a saisi l’occasion afin de faire avancer une sécurité de l’eau et une paix durables. Cette réunion ayant pour objectif de « rassembler tout le monde autour de la table pour discuter des approches transectorielles pour la gouvernance et la gestion des ressources en eau, lancer un appel à l’action pour encourager, embrasser et adopter le principe d’une gestion transectorielle de l’eau, partager les bonnes pratiques assurant la participation, la transparence et le partage d’informations, donner des preuves de l’importance de l’interdisciplinarité et de l’intégration des sciences pour soutenir les Etats membres dans leur atteinte des objectifs des agendas internationaux liés à l’eau », détaille l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Lors de la session plénière finale, la princesse Sumaya de Jordanie, envoyée spéciale de l’Unesco pour la science et la paix, présenta les intentions de l’Organisation « pour ancrer un changement de paradigme : l’eau est la force motrice de la paix et du développement durable », précise l’Unesco.
Cette conférence de haut niveau sur le défi de l’accès à l’eau enregistre la participation du Maroc. Une première du genre, qui a été ouverte par la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, en présence de ministres issus d’une quarantaine de pays. Réunissant en ces jours du lundi au mardi des experts, des chercheurs, des représentants de la société civile, du secteur privé et d’organisations internationales, en vue de présenter des solutions innovantes aux problèmes liés à la gouvernance et à la gestion de l’eau