Dans une interview accordée au quotidien Daily News Egypt, Tarek El Molla, ministre égyptien en charge de l’Energie, a annoncé que le gouvernement envisage la mise en œuvre d’un programme de développement de 12 projets de production de gaz et de construction de huit raffineries pétrolières.
Le programme de développement des champs de gaz naturel devrait coûter 17,5 milliards de dollars et celui de la construction des raffineries, 8,3 milliards de dollars. Il faut souligner que Le Caire compte lancer ces infrastructures, d’ici les quatre prochaines années.
Le responsable a, par ailleurs, précisé que les domaines gaziers du Zohr, de North Alexandria et de Nooros sont parmi les projets les plus importants qui augmenteront de 50% la production nationale courant 2018 et contribueront à l’autosuffisance en gaz de l’Egypte. Ces trois projets devraient, à eux seuls, satisfaire à 100% la demande domestique, d’ici 2020, une fois à pleine puissance.
Lorsque cet objectif aura été atteint, les responsables du secteur prévoient de s’attaquer au secteur pétrolier pour développer son plein potentiel. Il s’agit du second axe majeur de la politique énergétique égyptienne consistant à faire du pays un pôle énergétique régional, d’ici 2020.