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Changement climatique et contingence catastrophique

A l’heure où notre attention est médiatiquement orientée vers la 22è Conférence des Nations Unies sur le climat qui va se tenir en novembre 2016 à Marrakech, et sachant que depuis la 21è conférence de Paris, le bilan climatique reste mitigé et reflète depuis des années que ces conférences se réunissent les mêmes conditions d’émissions de gaz à effet de serre qui ne cessent d’augmenter jusqu’à atténuer plus de 50% et ce depuis 1990.

Ainsi nous tenons à approfondir notre réflexion et à nous pencher sur la responsabilité qu’ont dans cette crise climatique les politiques extra-activistes. Partout dans le monde se multiplient les grands projets, tous plus géants les uns que les autres, et les destructions qu’ils engendrent. Des exploitations minières, pétrolières et gazières mais aussi les monocultures d’OGM et leurs immenses «déserts verts», les plantations d’arbres à croissance rapide pour alimenter les usines de pâte à papier, les grands barrages etc…La surconsommation d’eau mais surtout d’énergie de ces projets en font une des sources principales des changements climatiques. N’y a-t-il pas une grande incohérence à vouloir adopter des mesures contre le réchauffement climatique et à développer les politiques qui l’entretiennent et l’augmentent ? Quelle est la source de cette incohérence ?

Le délire extra-activiste nourri par les grandes compagnies privées de l’énergie, des matières premières, de l’agro-industrie, des transports et des infrastructures, provoque des catastrophes humaines et environnementales sur tous les continents.

Les multinationales et les Etats n’ont qu’un but : sécuriser l’accès aux matières premières et continuer à alimenter ainsi les bourses financières des pays centraux. C’est le sens des traités de libre-échange qui sont aujourd’hui élaborés. Nous essayerons de mieux comprendre les articulations entre politiques financières et commerciales et régime extra-activiste et la place qu’occupe dans ce mécanisme dans le système de la dette. Un pillage des ressources naturelles jusqu’aux ressources financières en passant par des ressources humaines, englobant toutes les accaparations-dépossessions en faveur d’une course éperdue à la réalisation du profit, construisant ainsi une société chaque fois plus inégalitaire et menaçant la planète? A partir de cette réflexion et de cette discussion nous pourrons examiner les alternatives à ces activités «climaticides» et responsables de violations des  droits humains à grande échelle. Sur la base des résistances que des populations entières engagent avec courage.

 

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