Energie

Nuisances liées aux émissions des véhicules

Le plus grand problème lié à la qualité de l’air dans les pays en développement est la pollution atmosphérique dans les zones urbaines. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que près 800.000 personnes meurent prématurément chaque année des suites de la pollution atmosphérique urbaine. La plupart de ces décès prématuré se produisent dans les pays en développement. Mais au-delà des impacts cardiovasculaires et pulmonaires, la pollution atmosphérique peut avoir des impacts sérieux sur le fœtus et la santé des enfants. Les émissions des véhicules sont l’un des nombreux facteurs contribuant à une mauvaise qualité de l’air en zone urbaine. Ces émissions contiennent du monoxyde de carbone (CO), des hydrocarbures insuffisamment brûlés, ou des composés organiques volatils, des oxydes d’azote (NO) et des particules en suspension (PM). Ces émissions dépendent des carburants utilisés et de la conception des véhicules. On estime que les transports globaux vont se développer rapidement d’ici à 2050, ce qui aura pour effet de doubler la demande mondiale en carburant. Au niveau mondial, on estime que les véhicules à moteurs contribuent à hauteur de 25 à 75 % à la pollution atmosphérique urbaine, ce pourcentage étant fonction du polluant et du lieu. Dans de nombreux pays en développement, les émissions des véhicules conventionnels vont certainement continuer à augmenter dans les prochaines décennies. Considérant la mauvaise qualité actuelle des carburants et des véhicules que l’on trouve souvent dans les pays en développement, les problèmes de pollution atmosphérique urbaine qui sont d’ores et déjà pressants vont très certainement s’aggraver encore si aucune mesure n’est prise.

Tags
Montrer plus

Articles connexes

Close