EnvironnementReportage

Mohammedia à pied d’œuvre contre la pollution

La Préfecture de Mohammedia occupe une situation géographique stratégique. Elle est au cœur de l’axe  Rabat/Casablanca et se trouve à la croisée des
chemins la  reliant à plusieurs points dans la région Casablanca/Settat. Elle est aussi à proximité de plusieurs pôles économiques  importants comme les aéroports Mohammed V et BenSliman, nouvellement construit.

Mohammedia est également dotée de pôles industriel, agricole,  commercial, services et touristique. Elle a dans son répertoire  formation, l’existence d’un important campus universitaire. Habitée aujourd’hui de plus de 404.648 ha( recensement 2014), sa population se répartie sur une échelle de communes comme Sidi Moussa Elmajdoub, Benyakhlef et Ain Harrouda qui bénéficient des opérations de relogement en habitat salubre à la place de bidonvilles aujourd’hui en voie de disparition dans la préfecture.

La ville de Mohammedia est un territoire diversifié entre littoral, forêt, oueds et barrage. Les deux versants permettent l’irrigation d’une agriculture–bio dans un périmètre  de quelque 1735ha. Et ce n’est pas tout, parce que la Préfecture de Mohammedia c’est aussi une industrie qui occupe le centre névralgique de la cité. Elle est composée de plusieurs zones, industrielle et logistique. Mis à parts sa spécificité agro-industrielle, la ville occupe une place privilégiée dans le tissu commercial de la région. A côté de sa dimension industrielle, commerciale et services elle est aussi une icône dans  la formation professionnelle et universitaire.

La ville de Mohammedia connaît pour ainsi dire l’affluence de nombre d’étudiants venus de régions comme Bouznika, Benslimane ou de Casablanca. Son campus universitaire connaît aujourd’hui plus de 35.000 étudiants venus de plusieurs localités environnantes. Ses facultés et écoles couvrent désormais 34% de l’effectif estudiantin que renferme l’Université Hassan II Casablanca dans sa globalité.

Pour ce qui est de son côté touristique, la ville, via l’étendue de ses plages,  s’inscrit comme adresse incontournables pour les estivants en été. Ce qui  lui donne le qualificatif de ville de fleurs et de festivals. Et parce qu’il s’agit, de bien , protéger cet espace contre tout ce qui peut nuire  à son environnement. La Préfecture, avec tous les acteurs de la ville, a arrêté un programme de suivi, compte tenu de sa situation et de sa capacité de contenir une industrie occupant une place socio-économique importante dans l’équilibre de la ville.

Il va de même que la ville reste, malgré tout, exposée à la dégradation de son milieu naturel par la pollution de son air. Son littoral encourt également des dangers d’érosion, d’assainissement liquide et de pollutions liées à l’activité du port pétrolier. Sans toutefois oublier d’y mettre des digues pour sécuriser aussi le territoire contre des  catastrophes naturelles. Ainsi des projets de sécurisation se sont lancés pour parvenir à protéger les douars de Samir, de OuledElhaj, ou de boulevards comme celui de Chefchaouni ou Sidi Mohammed B.Abdellah et les cours du Golf Royal. En deçà, des actions se poursuivent par la mise à niveau de structures innovantes : construction de l’aéroport des affaires à Tite Mellil et la finalisation d’un pont sur le Oued El Maleh pour décongestionner le centre-ville de trois stations d’évaluation,  l’une à Mohammedia et l’autre à Ain Harrouda, dont la charge est confiée à une commission préfectorale pour y veiller et rendre public de  la qualité de l’air dans la ville.

La Préfecture de Mohammedia est aujourd’hui en présence de nouvelles zones, en cours d’aménagement certes, mais elles imposent  de suivre la cadence pour relever tous les défis qui peuvent venir entraver le développement des localités comme Ain Harrouda et celle de Zénata promue nouvelle cité. En effet des contraintes de mise à niveau du territoire de la Préfecture restent liées au Plan  de développement stratégique  national des villes nouvelles, à savoir le plan de développement des zones logistiques et le plan de développement du grand Casablanca d’où intervient la cité Zénata.

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