ENERGIES

Midelt : accroissement et sécurité énergétique

La contribution  des institutions financières comme  la Banque mondiale et la BAD au projet solaire concentré de Midelt s’inscrit dans la politique des Technologies Propres. Régénéré par  des Fonds d’investissement climatique, ce  projet vis la mise au point  de l’énergie solaire grâce à une solution hybride combinant le solaire thermodynamique à concentration(CSP)et la technologie photovoltaïque (PV).

La phase 1 du projet d’énergie solaire concentrée de Midelt est soutenue par la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Mondiale, avec une contribution supplémentaire de 25 millions de dollars, parvenu  de la BAD et  publié sur son site officiel. C’est un projet qui comprend  deux centrales CSP distinctes, chacune avec une capacité de 150-190 MW CSP minimum .

Le Maroc en effet , réputé aujourd’hui pour ses ambitions des énergies propres vient d’obtenir le feu vert pour un prêt de 25 millions de dollars du Fonds pour  cinq  heures de stockage thermique’’, précise la même source, faisant savoir que la capacité prévue par la composante PV pourrait atteindre environ 150-210 MW, ce qui rend la capacité totale de chacune des centrales 300-400 MW et la capacité totale de cette première phase à 600-800 MW.

La conception solaire hybride innovante du projet repose également sur un partenariat public-privé unique entre l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) et les promoteurs du secteur privé.Et de poursuivre que les soumissionnaires sélectionnés vont former une société qui sera chargée de la construction et de l’exploitation des centrales et de la vente de l’électricité produite à MASEN, en vertu d’un contrat d’achat d’électricité de 25 ans.

L’appui du Fonds pour les Technologies Propres et la BAD a permis de réduire le coût du projet et de l’électricité, indique-t-on de même source. «En 2015, le monde a connu un changement important dans les investissements de la CSP, en particulier au Maroc», a dit Anthony Nyong, directeur de la BAD chargé du changement climatique et la croissance verte. Et d’ajouter que le nouveau projet, qui sera basé sur la structure opérationnelle et financière de Noor, contribuera au développement de l’énergie solaire, à la diversification du mix énergétique du pays et au renforcement de sa sécurité énergétique. «Nous croyons que le projet peut servir de modèle pour d’autres pays de la région», a souligné le responsable de la BAD.

Le projet contribuera à la réalisation des objectifs fixés par le gouvernement marocain conformément aux engagements pris lors de l’Accord de Paris, y compris l’objectif de 52 pc des énergies renouvelables (20 pc de l’énergie solaire) d’ici 2030. Le plan solaire du Maroc contribuera également au développement industriel, à la compétitivité et pourrait créer environ 30.000 emplois, lit-on dans le document.

Leandro Azevedo, coordinateur du programme d’investissement climatique de la BAD et responsable principal des finances climatiques a estimé, de son côté, que ‘’la combinaison de ces deux technologies permettra au Maroc d’optimiser le transfert de l’énergie générée pendant la journée en veillant à ce que l’utilisation du composant CSP puisse être optimisée pendant la nuit grâce à l’utilisation du stockage thermique». Toutefois l’estimation des économies de gaz à effet de serre pour le projet Phase 1 de Noor-Midelt est d’environ 1,2 million de CO2, soit l’équivalent annuellement de 36 millions de CO2 pendant la durée de vie de 25 ans du projet, précise-t-on.

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