Energies Renouvelables

Effet boule de neige des cours du pétrole en 2018

L’Opep s’attend à ce que le marché pétrolier parvienne à l’équilibre d’ici la fin 2018, grâce à l’extension jusqu’à la fin de l’année prochaine de son accord d’encadrement de la production, et ce, en dépit de la hausse des extractions aux Etats-Unis en particulier.

Dans son rapport mensuel publié mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a réduit sa prévision de demande mondiale pour sa production de 270.000 barils par jour (bpj) à 33,15 millions de bpj en 2018, en raison notamment d’extractions plus soutenues aux Etats-Unis.
Le cartel indique également que sa production au mois de novembre a baissé de 133.000 bpj par rapport au mois d’octobre, à 32,45 millions de bpj, suivant l’estimation de sources secondaires.
L’Opep et des pays extérieurs au cartel emmenés par la Russie sont convenus le 30 novembre de prolonger jusqu’à fin 2018 leur accord de réduction de la production dans le cadre de leurs efforts pour résorber complètement l’excédent de l’offre sur le marché, tout en se laissant la possibilité d’y mettre fin plus tôt en cas de flambée des cours.
«Cela devrait conduire à une nouvelle réduction des excédents des stocks mondiaux et déboucher sur un marché équilibré d’ici la fin de l’année», dit l’Opep.
Les cours du pétrole ont grimpé après la publication de ce rapport, évoluant autour des 64 dollars le baril, proches de leurs pics de la mi-2015, soutenus par cet accord et la fermeture de l’oléoduc britannique de Forties.
L’organisation ajoute que les stocks dans les pays développés ont baissé de 37 millions de bpj en octobre à 2,95 milliards de bpj, soit 137 millions de bpj de plus que la moyenne des cinq dernières années. L’Opep et ses alliés entendent ramener les stocks à leur moyenne quinquennale.
Le taux de conformité à l’accord des 11 pays membres de l’Opep a atteint 121%, un chiffre supérieur à celui d’octobre, selon les calculs de Reuters.
Mais au vu des chiffres publiés par certains pays membres de l’Opep eux-mêmes, la production a connu par endroits de fortes et inattendues contractions.
Ainsi, les Emirats arabes unis, qui s’apprêtent à prendre la présidence de l’Opep, ont annoncé un repli de 50.000 bpj de leurs extractions. L’Arabie saoudite a fait état d’un recul de 165.000 bpj, ramenant sa production encore un peu plus en deçà du quota qui lui était fixé.
De son côté, le Venezuela a annoncé une baisse de 118.000 bpj de sa production.

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