Chroniques

Concurrence :Les dispositions d’une institution

L’installation du Conseil de la concurrence est la nouvelle donne qui permet à notre économie de prendre sa vitesse de croisière, et redynamiser le secteur, afin de s’acquitter pleinement de toute entrave et concurrence déloyale. C’est dans l’optique d’une refonte stratégique, par le biais des réformes certes, que la mise sur pied d’une telle structure a vu le jour. Il est à noter que la promotion de l’investissement ne peut se faire sans la mise sur pied de mécanismes aptes à soulager la concurrence loyale et contribuer à la préservation du pouvoir d’achat du citoyen.
S’agissant des attributions du Conseil, celui-ci permettra d’améliorer le climat de confiance entre partenaires, et partant, consolider la dynamique économique du pays. Notamment par le fait de la diversité des besoins. Il a aussi pour devoir, l’amélioration et la régularité du marché, pour pouvoir atteindre les objectifs majeurs et mettre sous jacent l’autorité de la concurrence. Tout cela ne peut se réaliser sans la présence d’une institution, ayant pour tâche la défense des intérêts du consommateur dans un objectif concurrentiel, qui réside dans la compétitivité du tissu économique national.
Dans ce contexte donc, que serait la motivisation que doit apporter le Conseil au rétablissement de l’ordre, et quelles son les dispositions juridiques mises à sa disposition ? A cette question, le président du Conseil M. Benamour souligne que « cette instance dispose relativement d’un droit d’initiative de par l’article 17 de la loi 06-99 qui lui permet de mener des études sur la concurrentiabilité de certains secteurs et d’enrichir le rapport annuel à l ‘adresse du Premier ministre et publiable par ses soins ». Par ailleurs, le président souligne que «  les missions du Conseil ont pour vocation de répondre aux saisines qui lui seront adressées et établir après étude un langage d’action, de communication, de sensibilisation et de formation destiné aux principaux acteurs de la concurrence et à l’opinion publique ». De surcroît, il a également pour mission, l’entreprise de l’étude de la concurrentiabilité sectorielle de l’économie marocaine, qui portera sur des priorités, à savoir les produits de consommation de base et les secteurs protégés à l’importation.
Cette nouvelle institution, récemment établie, vient répondre à une anomalie qui, se développant, favorise une certaine irrégularité dans les mécanismes de fonctionnement de notre économie. Elle est appelée communament « Économie de rente », sa mission de nuisance ne peut être éradiquée que si les efforts de coopération des secteurs économique, sociaux et civils puissent contribuer à sa réforme.
M.O

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