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Logistique et régulation du trafic inter-urbain

Le fardeau des projets inachevés

Une frange de conducteurs en charge du transport voyageurs a manifesté récemment contre l’indifférence affichée à leur égard par le  secrétariat d’État chargé du Transport. Pour sa part le ministre de tutelle évoque une « manipulation » orchestrée par certains patrons en situation de litige avec l’administration. Mais contactant le syndicat d’affiliation des transporteurs, ce dernier compromet «l’absence de toute volonté de dialogue», notamment autour d’un certain nombre de «promesses engagées lors de précédents accords». Ci-après la liste des revendications formulées par ses membres:

– Mise en application des acquis sociaux de l’accord 2009.

– Gratuité de la carte professionnelle.

– Révision des sanctions administratives (article 96), notamment les amendements introduits par la loi 116-14 actualisée le 11 août 20016. Le syndicat appelle à revenir  aux dispositions de la première mouture du Code de la route, promulguée le 1er octobre 2010

– Considéré comme une ligne rouge le retrait de la carte professionnelle, sauf en cas de circonstances graves.

– Révision de la vitesse maximale autorisée sur les routes nationales

Compte tenu de ces revendications qui gangrènent l’atmosphère des transporteurs, c’est la lenteur de l’administration dans l’application des dispositions, formulées par le Code de la route finalisé par les gouvernements Jettou et Al Fassi, qui fait défaut. Mais, en dépit des enjeux politiques de l’époque, le secteur des transports( transporteurs voyageurs ; transporteurs marchandise) etc, reste lié aux problèmes qui demeurent endémiques. Plusieurs organisations professionnelles n’ont pas eu confiance dans un code, disaient-elles, incompatibles avec les exigences du métier. Ils le croyaient incomplet et ne répondant à aucun critère garantissant la profession. C’est un retors que le gouvernement Al Othmani louve. A commencer par les travaux de construction de voie réservée aux transporteurs de marchandises liés au port de Casablanca qui traînent encore. Des travaux qui n’en finissent pas et qui, en pratique, devaient s’achever en fin de l’année 2016. Question de projets inachevés dira-t-on… qui en dit plus? Si le quartier Derb Omar, à Casablanca, fait foi.

                                                                                                                                                         A.N.

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