EconomieReportage

Wilaya de la région de l’Oriental

Sur la voie du décollage

Le développement d’un pays repose sur la prospérité de ses citoyens. A l’Oriental, comme dans tout le territoire national, chaque Marocain doit se sentir fier de sa marocanité et apporter une pierre à l’édifice national économique et social. Le wali de la région de l’Oriental et gouverneur de la ville d’Oujda-Angad, M. Abdelfattah El Houmam, veille sur le devenir de cette région pour lui donner sa stature de pôle d’attraction touristique et économique, en tenant compte de l’ensemble des pôles de croissance notamment, le plan Azur de Saidia.

La réhabilitation de la ville a connu depuis un certain temps une certaine dynamisme et une progression remarquables dans plusieurs secteurs. L’effort consenti pour sa mise à niveau a été tel que la transformation de la ville a engrangé le concours de plusieurs efforts et enregistré un tournant à 180° allant de la voirie, des espaces verts, de l’éclairage public à la mise à niveau des secteurs vitaux économiques et du sociaux.
La Technopole d’Oujda dont les constructions ont commencé en 2010 pour que soit livrée la première tranche au début 2013, est un grand projet qui s’inscrit dans le cadre de la déclinaison régionale du plan «Émergence» Med-Est prévoyant un parc industriel pour les PME/PMI, un CleanTech réservé aux énergies renouvelables, un Offshore Park et finalement un Retail Park pour le activités commerciales.
Oujda Urba Pôle est le futur centre résidentiel, de shopping et d’affaires qui va métamorphoser le centre ville d’Oujda. Ce projet d’envergure est prévu sur quatre phases qui abriteront une nouvelle gare adossée à un grand mall, des quartiers résidentiels haut standing, deux ponts sur la rive du Oued Nachef, deux hôtels 5 et 4 étoiles ainsi que d’autres équipements prévus pour un coût total de 2,5 Milliards de dirhams (soit à peu près 221 millions d’euros).
Dès sa nomination sur la Région le wali a mis la main également sur plusieurs dossiers critiques, entre autres celui de la cité El Qods qui est l’une des grandes banlieues de la ville, qui souffrait le calvaire sans précédent, en l’absence d’infrastructures sociales: hôpital, arrondissement de police, marché local, terrains de sport, ce qui laisse le vide à l’aliénation et à la montée d’une jeunesse désoeuvrée.
Sur le plan touristique la ville de Saidia offre une ouverture fiable au drainage des capitaux et à la montée d’une industrie capable de concurrencer celles placées sur la rive de la Méditerranée. Elle est située à l’extrême nord-est du pays sur l’oued-Kiss qui sur un tronçon d’une vingtaine de kilomètres fait fonction de frontière naturelle entre le Maroc et l’Algérie. La plage de saidia s’étend entre les deux embouchures de Kiss et de la Moulouya sur une distance de 14 Km, d’une profondeur variant entre 30 et 50 mètres. Les habitans de Saidia appartenaient aux différents douars des Ouled Mansour, Ouled Sidi Abdelmoumen, Ouled Ramdane, Cherarba…, Qui sont originaires des tribus de Triffa. A ceux là, il faudrait ajouter ceux d’origine algérienne qui sont installés dans la ville pendant la guerre d’Algérie et les coopérants français qui exerçaient à Berkane et Ahfir, particulièrement avant la marocanisation de la fonction publique.
La station balnéaire de Saidia, dénommée «la perle bleue de l’Oriental», est le plus beau site touristique de la région. Le premier noyau de la ville de Saidia date de 1883 et fut l’oeuvre du Sultan Hassan 1er qui bâtit une Casbah, d’une superficie de 15.600 m2, sur la rive gauche de l’embouchure de l’Oued Kiss pour servir de porte de surveillance et de borne frontalière face à l’Algérie. La station balnéaire de «Saidiadu-Kiss» a été créée en 1927. En 1936, on y dénombrait 210 habitants alors qu’actuellement, elle compte plus de 2563 habitants et reçoit des millions de visiteurs.
Cela est dû grâce à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI concrétisée par le discours historique du 18 mars 2003. Cela est dû aussi au rêve longtemps caressé et à l’immense désir de la population de cette Région de voir sa ville rayonnante, propre et prospère. Si la plupart des infrastructures urbaines ont été réalisées déjà il y a plusieurs années, depuis le début de l’ère de Sa Majesté Mohammed VI, certains quartiers souffraient de l’absence de structures vitales dans les quartiers périphériques de la ville.. Il faut comprendre qu’il y a certainement des contraintes qui empêchent de maintenir le rythme souhaité pour impacter et impulser l’effort de réhabilitation de la ville.

A. Najim

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