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Ces villes recouvertes de dépôts d’ordures illégaux…

qui défigurent les paysages et empoisonnent le territoire

Dans un ensemble d’agglomérations urbaines plusieurs espaces se retrouvent aujourd’hui recouverts de dépôts illégaux de déchets de matières bétonnières. Depuis des années, des entreprises du BTP, peu scrupuleuses, préfèrent laisser leurs gravats aux abords de quartiers périphériques, plutôt que de payer des frais de déchetterie. Le phénomène s’est accéléré avec des travaux de particuliers qui refondent des habitats, aidés aussi par les dépôts de toute nature de particuliers. Des milliers de tonnes de détritus attendent d’être évacués, mais en vain. Il faudra pour cela que les conseils des villes débloquent des fonds pour y parvenir à libérer l’espace. Une charge dont ils ne peuvent y apporter reméde dans l’immédiat.

Ces dépôts sauvages de déchets, qui défigurent les paysages et empoisonnent le territoire, des fois proches des zones agricoles, forestières, péri-urbaines ou même littorales, chaque parcelle de territoire, pour peu qu’elles soient à l’abri des regards, semble menacée par ces dépôts illégaux d’ordures. En effet, ces décharges sauvages génèrent désormais des impacts environnementaux, sociaux et économiques importants, et attéinuent passivement la santé de la population. Le coût de leur ramassage régulier est une charge lourde à supporter pour les collectivités, et c’est à elles qu’il devra, en priorité, proposer des outils de contrôle et de sanction renforcés pour trouver des solutions concrètes à ce fléau environnemental.

Ce qui nous permet, en toute quiétude, d’avancer que l’heure n’est plus à la sensibilisation et à l’information, l’unique solution est de s’en prendre à ce qui compte le plus pour beaucoup de gens : leur porte-monnaie. Des amendes plus dissuasives pour les pollueurs et plus de répression de la part des maires dans nos municipalités. Rappelons que le Code de l’environnement, même s’il fait mention du respect écologique, reste timidement passif sur l’application d’amendes, et le comment se débarrasser de ses déchets. Ce qui laisse dire que les verbalisations sont rares, car les pollueurs sont souvent discrets.

En définitif il est difficile de recenser aujourd’hui le nombre de dépôts qui polluent les sols marocains. Mais ce qui ressort de cette question des déchets, c’est qu’ils en existent des décharges sauvages, en nombre excessif, à l’entrée de chacune de nos villes presque qui échappent à la vigilance.

 

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