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L’Etat se désengage-t il de l’exploitation?

Près d’un milliard et demi de DH ont été engloutis par les entreprises minières sous tutelle de l’Etat dans les années quatre-vingt-dix.
L’Etat a pourtant échoué dans la gestion des exploitations. Une activité qu’il devra abandonner. Ont soulevé les participants aux débats tenus en marge du salon sur les mines et carrières organisé en décembre dernier à Casablanca.
La contribution de l’industrie minière au développement des économies locales, à travers l’emploi et les interventions sociales, fait de ce secteur un intervenant vital dans le Sud-Est du Maroc . La région compte plusieurs mines à Zagora, Ouarzazate, Tinghir et Errachidia et les défis de développement local sont énormes, ce qui impose de mener la réflexion sur de nouveaux mécanismes pour une meilleure jonction entre les programmes des différents secteurs gouvernementaux et des opportunités qu’offrent les sociétés d’exploitation minière en partenariat avec les communes, autorités locales et société civile Dans ce cadre, la feuille de route élaborée pour le plan 2012 a été évoquée d’où les travaux en ateliers ont laissé savoir que ce plan, qui a nécessité un budget global de près de 10 millions de dirhams intégralement financé par Managem, s’articule autour de 37 projets et activités et les porteurs de projets (associations et collectivités), demeurent dans certains cas écartés du jeu.
Le plan prioritaire 2012 cible les zones minières Bouazzer, dans les communes rurales Ouiselsate et Tensift comptant 27.000 habitants avec 19 projets, celle de Bleida (commune Bleida) de 5.000 habitants avec un total de 8 projets et celle d’Imiter (communes Imider et Ouaklime/13.000 habitants) avec 10 projets fait objet de plusieurs anomalies.
Ce plan, qui requiert la mobilisation d’un budget indicatif de près de 100 millions de DH, se fixait des objectifs étendus sur la période 2013/2015 et tend également à promouvoir le développement économique, la préservation de l’environnement et des cultures de la région ainsi que la réflexion, concertation et inclusion en vue d’élaborer et plaider pour des réformes à même de favoriser de nouvelles approches et pratiques des politiques publiques, pour un développement soutenu de la région en harmonie avec les dispositions constitutionnelles de démocratie participative et de transparence.

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