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Application et protection des ressources forestières

L’exploitation forestière constitue le résultat des différentes actions de sylviculture et de traitement des forêts telles qu’elles sont prescrites par les plans de gestion découlant des aménagements forestiers. Elle consiste à organiser les opérations de récolte, de mobilisation et de commercialisation du bois, du liège et des autres produits du domaine forestier (plantes aromatiques et médicinales, champignons, alfa, fruits et graines, …).

L’objectif est d’assurer le maximum d’utilités et de services à la communauté nationale tout en préservant la pérennité des différentes ressources et leur mise en valeur dans la durabilité.

Cette activité s’appuie sur un arsenal de textes législatifs et réglementaires, suffisamment fourni et précis, notamment le dahir du 10 octobre 1917 relatif à la conservation et à l’exploitation des forêts, tel qu’il a été complété et modifié, le dahir du 20 septembre 1976 sur l’organisation de la participation des populations au développement de l’économie forestière, les textes d’application de la loi forestière, les cahiers des charges générales et les cahiers des clauses spéciales.

Sur les plans scientifique et technique, l’exploitation forestière s’appuie sur des études d’inventaire et d’aménagement, dont la finalité est d’organiser la récolte des productions dans le temps et dans l’espace, dans l’objectif de contribuer à satisfaire de manière soutenue les besoins du pays, mais dans la limite des possibilités de production des différents écosystèmes forestiers. Les productions forestières nationales, sont soumises à deux types d’économie. L’une officielle, découle des marchés et des échanges commerciaux portant sur la récolte annuelle de l’accroissement du capital. L’autre informelle, de subsistance et d’autoconsommation, se développe à l’intérieur et à la périphérie des massifs forestiers souvent sans tenir compte des possibilités de l’écosystème.

Les productions commerciales annuelles moyennes, enregistrées au cours des trois dernières années sont comme suit:

-114.000 m3 de bois d’œuvre de cèdre, provenant essentiellement des forêts du Moyen Atlas et du Haut Atlas Oriental.

-108.000 m3 de bois d’œuvre de pins, issus des plantations de la Maâmora, du Gharb, du Rif et de la région de Taza – Taounate.

-365.000 m3 de bois de d’industrie et de service, issus des plantations d’eucalyptus de la Mâamora, et des plaines atlantiques entre El Jadida et Tanger.

-571.000 stères de bois de feu provenant des coupes de chêne vert essentiellement du Moyen Atlas, et des sous produits des coupes de cèdre, et d’eucalyptus.

-10.000 tonnes de liège provenant de la forêt de la Maâmora, des subéraies du Rif, du plateau central et de la région de Taza.

-41.000 tonnes de produits forestiers divers (huile de romarin, caroubes, lichens, champignons, …

La production nationale couvre environ 30% des besoins du pays en bois d’œuvre et d’industrie, d’où le recours aux importations de bois de conifères d’Europe et de bois tropicaux d’Afrique.Le liège et les autres produits forestiers non ligneux sont destinés essentiellement à l’exportation.La cession des produits forestiers se fait par voie d’adjudications publiques organisées annuellement aux niveaux de toutes les régions du pays. Le calendrier des adjudications est publié au début de chaque campagne. Exceptionnellement, et dans les conditions fixées par la législation en vigueur, la cession peut se faire par voie de marché après appel à la concurrence.

La récolte des lièges est assurée par l’Administration. Les lièges rassemblés sur les dépôts administratifs sont mis en vente annuellement dans le cadre d’une adjudication organisée au niveau national.

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